mercredi 30 novembre 2011

Reagan et les extra-terrestres


Dans ce discours à l'ONU en 1987 Ronald Reagan évoquait la possibilité d'une attaque d'une, ou plusieurs, civilisations extra-terrestres.
Bon, on l'a vu dans pas mal de film au cinéma et on attend toujours...
Sachant que l'univers dans lequel nous vivons et habitons existe depuis 15-16 milliards d'années, à votre avis, pourquoi nous "tomberaient-ils dessus" (au sens d'Astérix qui craignait que le ciel lui tombe sur la tête) pour nous attaquer maintenant?
Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Et ce n'est pas la Terre. Plutôt les cerveaux.

Détente : Un bien bon ragoût

De nos amis québécois des Têtes à Claques : le cannibale

Moi aussi, je préfère la pizza!

mardi 29 novembre 2011

L'influence de l'argent sur nos comportements

   
Mettre la main au portefeuille ou compter des billets sont des actes que nous réalisons quotidiennement. Sans y penser.
Eh bien, cette vidéo démontre que ces actions ne sont pas innocentes du tout et conditionnent nos attitudes, même sans aucun rapport avec l'argent.

Vous pouvez aussi revoir l'expérience Lucifer.

La musique la plus relaxante du monde


Je ne sais pas si c'est vraiment la musique la plus relaxante du monde, mais elle me détend.
Le laboratoire Mindlab International vient de publier sa liste des dix titres les plus relaxants suite à une enquête scientifique menée sur le fonctionnement du cerveau.
« Des études d'imagerie cérébrale ont montré que la musique pénètre très profondément dans le cerveau, stimulant non seulement les régions responsables du traitement du son, mais aussi celles associées aux émotions. » a déclaré le Dr David Lewis-Hodgson.
« Les intervalles harmoniques ont été choisis pour créer un sentiment d'euphorie et de confort. Il n'y a pas de mélodies répétées, ce qui permet à votre cerveau de s'éteindre complètement, parce que vous n'essayez pas de prédire ce qui va suivre. Le dernier élément est la basse, des sons et des grincements bourdonnants qui font référence à des chants bouddhistes. La musique était au cœur de la guérison et du culte des cultures indigènes. »
Et, en prime, vous en avez la liste des neuf autres finalistes.

lundi 28 novembre 2011

Arte : les malades imaginaires créés par Big Pharma


Aussi important pour le médecin que pour le patient.
Comment « Big Pharma » crée de nouvelles maladies pour mieux vendre ses produits.
Maladies à vendre
Jusque dans les années 1980, l’industrie pharmaceutique orientait ses efforts vers la guérison des maladies existantes, même si les pathologies affectant les populations pauvres, comme la malaria, étaient négligées parce que peu rentables. Désormais, la tendance s’est inversée. Pour garantir leurs retours sur investissement et recycler leurs médicaments, les firmes inventent des pathologies sur mesure, si possible chroniques. Une publicité déguisée en information médicale, doublée d’un intense lobbying, se charge de les « vendre » au grand public et aux praticiens. Ce film – auquel l’industrie a refusé de participer – démonte les mécanismes d’une médecine sous l’emprise du marché. (source IG)

La photo la plus chère du monde

Le Rhin
Certes une photo intéressante, mais à 4 338 500$ est-ce que cet argent n'aurait pas pu être mieux employé ?
Enfin ne boudons pas ce bout d'art et regardons les autres photos les plus chères du monde ici.

dimanche 27 novembre 2011

Pierre Rhabi : la Terre est notre premier estomac



Texte recommandé par Caroline

Un texte de Pierre Rabhi (son blog) sur la nourriture, son lien à la vie. Notre vie.

Se nourrir est l’acte le plus indispensable à la vie. Aucun être humain, aucune créature animale ou végétale ne peut s’en passer. Cette nécessité est devenue banale dans le monde de l’abondance, en même temps qu’elle représente un cruel besoin pour un nombre toujours grandissant d’êtres humains sur la planète.
Nous devons tous notre nourriture aux trente centimètres de glèbe nourricière. Il a fallu des milliards d’années pour que celle-ci devienne une matrice vivante capable d’élaborer des substances à même de nourrir les végétaux qui auront eux-mêmes pour rôle de nourrir les animaux et, bien plus tard, les humains. C’est ainsi que s’est établi le lien vital et indéfectible entre la terre, le végétal, l’animal et l’être humain, ainsi que les autres éléments que sont l’eau, la chaleur, la lumière et bien d’autres principes subtils éléments issus des forces telluriques et cosmiques.
Au-delà de la satisfaction d’un besoin physiologique, se nourrir devient un temps de délectation qui éveille en nous des sensations profondes, en exaltant les principes vitaux issus de l’alchimie de la vie. La nourriture est alors source de satisfaction et de bien-être, favorable à la convivialité, au contraire de cette «bouffe» sans saveurs, édulcorée de chimie qui chaque jour transite, anonyme, à travers l’organisme des consommateurs qu’elle pollue et prédispose à de nombreuses pathologies.
Pour obtenir des aliments de qualité, le rôle du cultivateur est absolument essentiel car il doit tenir compte des règles et des principes biologiques, physico-chimiques et énergétiques qui régissent la fécondité de la terre. Sans ces impératifs, les denrées qu’il obtiendra seront obligatoirement dénaturées et en quelque sorte impropres à la consommation. Il leur manquera les substances nobles et les énergies qui en font des aliments à large spectre positif sur l’ensemble de l’organisme humain et, par conséquent, sur sa psyché.
La terre nourricière fait partie des biens communs en péril qui nécessitent d’urgence l’attention et la mobilisation de l’ensemble de la communauté humaine. L’agriculture moderne a fait du sol nourricier un substrat dopé par des engrais chimiques. Les aliments ainsi produits sont très carencés, malades et nécessitent de nombreux pesticides qui portent atteinte à l’environnement naturel, à l’eau, à l’air, à la santé humaine et animale. La Terre est, quand on y réfléchit bien, notre premier estomac. Il va donc de soi que la manière dont elle est traitée influe de façon implacable sur notre état, pour le meilleur ou le pire.
La mainmise sur la production alimentaire par les trusts de l’agrochimie, et notamment l’élimination insidieuse du patrimoine semencier constitué depuis plus de 12 000 ans au profit de semences artificielles lucratives et non reproductibles, représente une grave menace pour l’avenir de l’humanité, prise ainsi en otage par une cupidité pathologique.
L’agroécologie entend concilier la réponse au besoin indispensable de se nourrir avec la nécessité vitale de préserver le patrimoine nourricier. Face à un système qui confisque le droit des peuples à se nourrir par eux-mêmes, elle est une alternative au service d’un humanisme destiné à abolir l’humanitaire, certes nécessaire dans le contexte actuel, mais qui risque de justifier encore longtemps le principe du pompier pyromane.
L’alimentation moderne est capable de prouesse au niveau quantitatif, au niveau gustatif, mais elle ne prend pas en compte le rôle vital d’une alimentation compatible avec nos vrais besoins alimentaires. En attendant la généralisation d’une alimentation «normale» de qualité biologique, le coût et le goût ne sont pas incompatibles si l’on prend en compte tous les effets positifs induits. Il s’agit d’une option éthique encourageant la production de qualité biologique, mais aussi d’un choix politique, une légitime et pacifique résistance aux dérives gravement préjudiciables à la nature et aux êtres humains.

Billets à revoir :  
Et toi... sais-tu ce que tu manges?

Les emails des 577 députés français


Dans les temps qui viennent vous allez peut-être trouver un intérêt à l'avoir sous la main.

Source Wikistrike

samedi 26 novembre 2011

Fin du réductionnisme économiste jusque dans Le Monde


Si c'est Le Monde qui le dit... ça doit être vrai. (Article repris en intégralité de Dedefensa)


Dans Le Monde du 29 octobre 2011 :
[…] «La civilisation occidentale, entraînant avec elle le reste du monde, est emportée par un nouveau démon où se mélangent en proportions diverses l'ultra et le néolibéralisme. Ce diagnostic, partagé, est cependant un peu trompeur : il porte à croire que la crise est d'abord économique et financière. De sorte que, pour la résoudre, on aurait avant tout besoin de la science des économistes. On aurait tort de le croire. Pour plusieurs raisons. La première est triviale : la science des économistes est au moins aussi versatile que celle du marc de café. La seconde est plus sérieuse : nous ne vivons pas seulement une crise économique et financière, mais aussi politique, écologique, morale, subjective, esthétique, intellectuelle... Ce sont les fondements sur lesquels repose notre civilisation qui sont atteints.»
Conclusion ? «Il faut relancer le projet philosophique occidental, car l'individu n'a jamais encore véritablement existé, pas plus aujourd'hui qu'hier.»
…Ce qui se discute, mais était prévisible.

GEO

Photojournalisme

 Site recommandé par Michel

Un site de photojournalisme tout-à-fait exceptionnel.
Sujets variés, photos exceptionnelles et commentaires éclairés.

Le site
 A revoir : Le voyage en cours au long cours

vendredi 25 novembre 2011

Le monde d'aujourd'hui en citations



"La direction du Bureau du Président a été utilisée pour fomenter un complot pour anéantir la liberté des Américains, et avant que je ne quitte le Bureau, je dois informer les citoyens de ces conditions."

Président John Fitzgerald Kennedy (1917-1963), dans un discours fait à l'Université Columbia le 12 novembre 1963, dix jours seulement avant son assassinat

C'est la première citation d'une longue liste faite par de nombreux hommes politiques et financiers. Un recueil à conserver précieusement.
Et rappelez-vous cette citation d'un milliardaire étasunien au gouverneur de l'état du Wisconsin au début de l'année à propos des manifestations. Rien ne change. (lien)
La liste

La plus vieille musique connue date de 3400 ans


La partition de cette musique était inscrite en cunéiforme sur une tablette datant de 1400 av. J.-C retrouvée en Syrie dans les années 50.

jeudi 24 novembre 2011

USA : la prison plus chère que les études supérieures


Dans l'état du New_Jersey un prisonnier coûte 44 000$ par an alors qu'un étudiant à Princeton (une des universités les plus cotées des USA) coûte seulement 37 000$.
On apprend aussi que de nombreux états payent plus pour les prisons que pour l'enseignement supérieur.

Cela donne une bonne idée du rapport que la société entretient sur ses valeurs. Ils devraient peut-être mettre tous les prisonniers à l'université. La Californie économiserait 7 milliards de dollars par an!

L'infographie (en anglais)

Stationnement interdit


Le maire de Vilnius en Lituanie a des méthodes radicales contre le stationnement aux endroits interdits.
Plus efficace qu'un PV?

mercredi 23 novembre 2011

La World Company, l'hydre à 147 têtes


Une analyse du contrôle de la valeur des multinationales montre qu'un petit groupe de 147 entreprises domine environ 40 % du contrôle sur la valeur des multinationales. 
Une inégalité encore plus criante que celle décelée dans la répartition des revenus, environ dix fois moins concentrés. 
Le cœur du réseau forme une "super-entité" économique, un "club des riches" comptant pour trois-quarts de ses membres des intermédiaires financiers, tels Merrill Lynch, Morgan Stanley, Goldman Sachs, ou feu Lehman Brothers, mais aussi les françaises AXA et BNP Paribas. 
Toutes ces entreprises, liées fortement les unes aux autres, contrôlent directement ou indirectement une grande part de l'activité mondiale.
Conclusion de Paul Jorion, économiste belge connu pour avoir anticipé la crise des subprimes : "L’article montre que le monde appartient à 147 compagnies aux intérêts entremêlés. Oubliez vos discussions sur la démocratie. Ça se passe sous nos yeux, sans le moindre complot. L’article le prouve mathématiquement : la science sert donc à quelque chose."
L'article complet

Détente : des oeufs à la douzaine


Sur le blog de Claire où j'ai "emprunté" cette vidéo une série de dessin d’œufs pas comme les autres.

On y avait déjà vu cette chanson (lien) magnifique reprise début octobre.

mardi 22 novembre 2011

La révélation des pyramides, le film

  
Bande-annonce du film

Que sait-on réellement sur la grande pyramide de Gizeh ?
Imaginez un film qui modifie à jamais votre vision du passé.
Imaginez que l'on découvre un pan oublié de notre Histoire.
Imaginez que cela puisse concerner notre avenir.
Imaginez que ce ne soit pas une fiction...
Voici tout ce qu'est LA RÉVÉLATION DES PYRAMIDES, l'enquête qui change le monde.

Vous ne verrez plus le monde et la planète de la même manière

Ajout du 20 décembre : la version sous-titrée en français est disponible

Le film est en anglais non sous-titré. Il est à voir absolument pour les anglophones,
même peu habiles, tellement les révélations sont fracassantes.
Dès qu'une version française sera disponible je la diffuserai.

55 logos et leurs histoires surprenantes



Des découvertes intéressantes sur l'évolution des logos des grandes marques.

lundi 21 novembre 2011

France : les banques vont très bien

Cliquez pour agrandir

Les américains commencent à quitter leurs banques en masse (lien). Les français peuvent-ils en faire autant?
Un graphique intéressant sur la situation de nos banques.
Conclusion sans appel
Les 9 banques françaises sont en rouge, les mécanos de la Générale étant les pires banquiers de cette sélection mondiale   
Et si on les laissait couler comme le disent les deux Paul (Krugman et Jorion)
Notons en passant que la politique économique islandaise vient de recevoir l’appui appuyé d’un prix Nobel d’économie américain, Paul Krugman :
« Là où tous les autres ont renfloué les banques et laissé les citoyens en payer le prix, l’Islande a laissé les banques aller à la faillite et a, en fait, augmenté son filet de protection sociale. »
On remarquera que l’appui de Paul Krugman n’est pas isolé. Paul Jorion, notre Belge national, ne vient-il pas de s’y rallier ?
« Si on ne veut pas que le système soit bientôt à feu et à sang, il faut un moratoire sur la dette des États. Les États sont insolvables. Même la France ne pourra pas payer. On doit tout mettre à plat et effacer les dettes et reconstruire un nouvel ordre monétaire international. » (source Le Yeti)
 L'article

Humour et humeurs de paix à 99%


Et si on s'en faisait des amis!

dimanche 20 novembre 2011

Espagne : 300 000 bébés volés avec l'aide de l'Église Catholique


Encore. Un nouveau scandale qui implique l’Église Catholique. Pas de chance depuis quelques mois comme nous l'avons vu avec l'Irlande  et en Amérique.

Mères à qui on ment sur la mort de leurs enfants, faux documents, sœurs-infirmières complices, prêtres intermédiaires, contreparties financières énormes, complicités gouvernementales... Tout y est. Y compris la tristesse et la honte des victimes.

Encore les enfants.

Comme pour l'Irlande on imagine mal que la hiérarchie vaticane n'ait pas couvert d'une manière ou d'une autre cette situation.

L'article (en anglais)

Une potion magique : rire de la crise


La crise de la zone euro, qui semble sans fin, donne du grain à moudre aux caricaturistes et aux humoristes. Et, des pays les plus endettés aux chefs d’État et de gouvernement engagés dans la recherche d’une solution, nul n’échappe à leurs piques.

Quelques blagues :
« Combien faut-il de ministres européens des Finances pour remplacer une ampoule ? Aucun, il n’y a aucun problème avec cette ampoule. »
 « Quel modèle de prévision économique décrit le mieux les perspectives de l’économie européenne ? Une double récession en W ou une reprise en V ? Ni l’un, ni l’autre. Le modèle le plus juste, c’est celui de la baignoire. Une forte déclivité suivie d’une période de stagnation avant que tout ne s’écoule par la bonde. »

samedi 19 novembre 2011

1942-2012 le grand retour du STO


Plutôt que débattre sur  l'aberration politique et surtout sociale du travail obligatoire pour les "bénéficiaires" du RSA , il est nécessaire de rappeler l'article 4 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'Homme et des libertés fondamentales.(lien)

Article 4 – Interdiction de l'esclavage et du travail forcé
1. Nul ne peut être tenu en esclavage ni en servitude.
2. Nul ne peut être astreint à accomplir un travail forcé ou obligatoire.
3. N'est pas considéré comme «travail forcé ou obligatoire» au sens du présent article :
a) tout travail requis normalement d'une personne soumise à la détention dans les conditions prévues par l'article 5 de la présente Convention, ou durant sa mise en liberté conditionnelle;
b) tout service de caractère militaire ou, dans le cas d'objecteurs de conscience dans les pays où l'objection de conscience est reconnue comme légitime, à un autre service à la place du service militaire obligatoire;
c) tout service requis dans le cas de crises ou de calamités qui menacent la vie ou le bien-être de la communauté;
d) tout travail ou service formant partie des obligations civiques normales.
Il est vrai que cela date de 1950 et c'est certainement démodé. 
On le sait bien, il n'y a plus de nazis maintenant.

En 2005, treize vétérans du Conseil National de la Résistance nous appelaient en vidéo à lutter contre les attaques qui visent à détruire toutes les conquêtes sociales de la Libération.

Détente : La guerre des mondes

Prouesse technologique (et publicitaire, désolé) en vidéo qui montre ce que l'on peut faire en pleine ville avec des images holographiques.

On se refait l'invasion des martiens à la manière d'Orson Welles?


vendredi 18 novembre 2011

OTenKipass, 50 000 pages vues


A peine un mois après son premier anniversaire le blog dépasse les 50 000 pages vues.
Une nette accélération ces dernières semaines où les 7 000 pages mensuelles sont à portée de clics.
Merci à vous pour vos visites et vos recommandations.

Si le nombre de visites s'accélèrent, c'est aussi que le temps s'accélère. Le nombre de nouvelles va croissant et le plus difficile maintenant est de faire le tri des sujets à publier, sachant que le rythme de deux billets par jour me convient parfaitement. A vous aussi sans doute, vous avez tellement d'autres informations ailleurs.

Nous entrons dans une phase certes critique de l'évolution de nos sociétés, mais surtout passionnante par les énormes potentialités qu'elle apporte. Nous nous rendons compte que ce système ne marche plus. Le changement de paradigme est non seulement inévitable mais est devenu souhaitable.

Ce sera tant pis pour certaines des petites -et peut-être mauvaises- habitudes ou des espoirs de devenir riches par des efforts quotidiens, cela est réservé au 1%, qui d'ailleurs n'a pas d'efforts à faire, lui. Nous cueillerons par cette transformation, si elle est confirmée par nous, plus de liberté et plus de vérité.

Il faudra apprendre à mieux partager, à mieux répartir les richesses, plutôt maigres pour les 99%, mais certains s'y accrochent et ce serait faire œuvre sociale que de leur transmettre la vidéo Le syndrome du larbin. Il faudra aussi vivre de manière moins dépendante de la grande, et dangereusement mortifère, consommation.

L'être humain gagnera, la planète gagnera. "Vivre simplement pour que d’autres simplement, puissent vivre" avait dit Gandhi.

Liberté, Vérité, Frugalité.
La devise pour un demain ensemble.

Nous sommes tous Un.








Ne sois pas une goutte. Fais de toi-même un océan.

Un entretien avec Deepak Choprah médecin et écrivain à succès sur le thème de la spiritualité.
Selon lui, aujourd'hui, seule la spiritualité peut sauver le monde.
La spiritualité est l’expérience de ce domaine de la conscience où nous expérimentons notre universalité. Ce domaine de la conscience est la conscience du cœur qui réside au-delà de notre mental,  de notre intellect et notre ego.
Hélas, bien souvent, les adeptes d’une religion, au lieu de comprendre l’expérience religieuse et de la trouver pour eux-mêmes, finissent  par seulement vénérer le fondateur de la religion.
[ ] la religion organisée est devenue souvent querelleuse, semeuse de discordes et entraina des conflits. Aucune religion organisée n’a été capable de s’immuniser contre cette tendance malheureuse. 
S’il y a quelque chose qui, en ce moment, guérira notre planète blessée de ses énormes problèmes d’injustice sociale, des ravages écologiques, de disparités économiques extrêmes, des guerres, des conflits et du terrorisme, c’est l’expérimentation de la compréhension et de la connaissance de notre propre essence.
Le texte

jeudi 17 novembre 2011

9 millions d'israéliens à poil

« Pour moi, un pays qui permet l’art du nu, –et, qui plus est– sur la place publique, s’affiche comme très ouvert, extrêmement progressiste, très engagé et très digne ».  
Spencer Tunick, artiste juif, pour un rassemblement près de la Mer Morte en juillet dernier. (source)

Ne fantasmez pas trop vite, c'est du virtuel car du numérique. Mais c'est quand même une bombe pas sexuelle!
Le fichier de la population israélienne, comprenant les données personnelles de plus de 9 millions d’Israéliens morts ou vivants, a été disponible sur le Net de 2009 à octobre 2011. Au menu : nom, prénoms, date et lieu de naissance (et, au besoin, de décès ou d’immigration en Israël), âge, sexe, adresse, n° de téléphone, statut marital, noms et prénoms des parents et enfants.
Rien que ça!

Un ministre s'inquiète, et on s'y connaît en nucléaire maintenant.
les bases de données biométriques “sont aussi dangereuses qu’une centrale nucléaire : une fuite de données biométriques pourraient causer des dommages irréversibles qui pourraient prendre des décennies à être réparés“. 
Il n'a certainement pas la même vue des choses que l'artiste qui a pris la photo.
Et curieusement, en France, on fait son petit bonhomme de chemin pour créer un  fichier de 60 millions de "gens honnêtes" grâce à la future carte d'identité électronique.
Ce fichier n’a donc pas d’équivalent. Toutes les personnes auditionnées ont mis en garde, plus ou moins expressément, contre son usage à d’autres fins que la lutte contre l’usurpation d’identité, ce qui présenterait des risques pour les libertés publiques.  (Source)
Ouf, quelqu'un l'a dit.

Paris, parcours d'architecture

Site recommandé par Mireille
Le site de la Ville de Paris propose un dossier des promenades sur le patrimoine quartier par quartier.
Gratuit et bien fait.

Le dossier

mercredi 16 novembre 2011

Nigéria : 50 ans de marée noire

 
La marée noire du golfe du Mexique fait toujours parler d'elle depuis l'année dernière mais une autre, bien plus ancienne, existe dans le delta du Niger depuis plus de 50 ans. 
Dans l'indifférence totale.
Depuis, chaque année, l'équivalent d'un Exxon-Valdez, ce tanker de 180.000 tonnes échoué sur les côtes d'Alaska en 1989, se déverserait dans la mangrove.
Résultat : un environnement dévasté, des populations locales incapables d'assurer leur subsistance et une rébellion qui menace la stabilité de la région.

ça chauffe sur le Soleil!


La communauté scientifique est en émoi. Une fois de plus.
Le Soleil ne se comporte pas comme d'habitude.
Pour un fait, un énorme mur de plasma (taches) domine l'horizon sud-est du Soleil.
"Partout dans le monde les forums sur le soleil sont en effervescences avec des astronomes proclamant qu'il s'agit d'un fait de la plus grande importance qui soit que beaucoup d'entre eux n'aient jamais vu ».
Fait remarquable, cependant, ce n'est pas la chose la plus importante.Un filament sombre de magnétisme se déploie de façon sinueuse sur plus de la moitié du Soleil .
D'un bout à l'autre, il s'étend sur plus d'un million de km [photo], soit environ trois fois la distance entre la Terre et la Lune.
Personne ne sait exactement pourquoi l'importance de l'activité semble être si intense sur le Soleil ou ce que cela signifie pour l'avenir de notre étoile.
Avec tous les évènements qui affectent la planète, la Lune et le Soleil (lien) je suis sûr qu'un jour, quelqu'un va dépasser la corrélation pour y voir un effet lié.  Il reste à découvrir ce génie.
L'article
 
 

mardi 15 novembre 2011

Le journaliste qui se réveille


Il a dû être bien frustré lors du dernier G20 pour faire une telle prise de conscience. Son honnêteté intellectuelle est à saluer.
L’histoire est intéressante en ce qu’elle est révélatrice de la façon dont le pouvoir considère la presse : car il ne s’agit absolument pas d’assurer la sécurité des délégations. Nous ne représentons pas un danger, pas plus que notre lobbyiste amical. Mais lui, il a le droit de rencontrer les délégations en zone 1, librement. Les journalistes surtout pas. Ils ont seulement droit à la salle de presse où ils ne peuvent voir personne (suivre un G20 ne représente vraiment aucun intérêt : les dépêches sont largement suffisantes). Comme cela l’information est étroitement contrôlée : pas de risque qu’un bavard se laisse aller à une confidence hors du contrôle de l’Élysée. La presse est simplement tolérée afin qu’elle reproduise les communiqués officiels et les mises en scène qu’on organise pour elle : par exemple, la conférence de presse de jeudi matin de Barack Obama et de Nicolas Sarkozy n’était accessible qu’à un « pool » de journalistes soigneusement choisis. Le bon peuple, lui-même soigneusement tenu à l’écart des grands de ce monde, n’aura ainsi connaissance que d’une ombre de la réalité. Les journalistes, on les parque, on les coupe d’accès aux sources et, parfois, on les met sur écoute. Pour le bien de la démocratie, j'imagine. 

D'autres sortiront-ils de leur léthargie aussi? 

Un million d'américains quittent leurs banques


Les américains se fâchent après leurs banques. Un mouvement national ayant été lancé le 5 novembre pour transférer leurs comptes des grandes banques commerciales vers les banques mutualistes.
Un million seraient déjà partis depuis octobre.
Ils auraient donc entendus la phrase de Thomas Jefferson, président des États-Unis de 1800 à 1808
Je crois que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés qu’une armée prête au combat.
La vidéo (en anglais)

lundi 14 novembre 2011

Le hamburger qui tue

Pour moi, c'est dit, je laisse tomber le hamburger... 
...mais j'irais bien au restaurant quand même.

Une nouvelle pierre à poser sur la démesure humaine.
Après l'ourson en sucre de 12500 calories (lien), maintenant au casino alimentaire, l'histoire se passe à Las Vegas, voici venir les rires et les chants du super-méga-maxi-hamburger de 8000 calories.
Pour mémoire, pour la plupart des gens 1500-2000 calories sont largement suffisants. Soit 4 à 5 jours de nourriture.
Et en plus, les individus pesant plus de 350 livres (158kg) ne payent pas!
Heureusement, dans la provoc', le propriétaire a appelé son restaurant Heart Attack (crise cardiaque) et fourni d'accortes serveuses habillées en infirmières, au cas où. Nous voilà prévenus.

Et puis aussi cette proposition d'un restaurateur belge (lien)

Platon : Le mythe de la caverne


Un reflet de la civilisation et de la condition humaine qui n'a pas pris une ride. L'allégorie de la caverne de Platon. Ce qu'en résume Wikipédia :

Dans une demeure souterraine, en forme de caverne, des hommes sont enchaînés. Ne nous ressemblent-ils pas ? Ils n'ont jamais vu directement la lumière du jour, dont ils ne connaissent que le faible rayonnement qui parvient à pénétrer jusqu'à eux. Des choses et d'eux-mêmes, ils ne connaissent que les ombres projetées sur les murs de leur caverne par un feu allumé derrière eux. Des sons, ils ne connaissent que les échos.
Que l'un d'entre eux soit libéré de force de ses chaînes et soit accompagné vers la sortie, il sera d'abord cruellement ébloui par une lumière qu'il n'a pas l'habitude de supporter. Il souffrira de tous les changements. Il résistera et ne parviendra pas à percevoir ce que l'on veut lui montrer. Alors, Ne voudra-t-il pas revenir à sa situation antérieure ? S'il persiste, il s'accoutumera. Il pourra voir le monde dans sa réalité. Prenant conscience de sa condition antérieure, ce n'est qu'en se faisant violence qu'il retournera auprès de ses semblables. Mais ceux-ci, incapables d'imaginer ce qui lui est arrivé, le recevront très mal et refuseront de le croire : ne le tueront-ils pas ?

Voici donc l'extrait du livre VII de la République de Platon.

"Maintenant, repris-je, représente-toi de la façon que voici l'état de notre nature relativement à l'instruction et à l'ignorance. Figure-toi des hommes dans une demeure souterraine, en forme de caverne, ayant sur toute sa largeur une entrée ouverte à la lumière; ces hommes sont là depuis leur enfance, les jambes et le cou enchaînés, de sorte qu'ils ne peuvent bouger ni voir ailleurs que devant eux, la chaîne les empêchant de tourner la tête; la lumière leur vient d'un feu allumé sur une hauteur, au loin derrière eux; entre le feu et les prisonniers passe une route élevée : imagine que le long de cette route est construit un petit mur, pareil aux cloisons que les montreurs de marionnettes dressent devant eux, et au-dessus desquelles ils font voir leurs merveilles.
Je vois cela, dit-il.

Figure-toi maintenant le long de ce petit mur des hommes portant des objets de toute sorte, qui dépassent le mur, et des statuettes d'hommes et d'animaux, en pierre, en bois, et en toute espèce de matière ; naturellement, parmi ces porteurs, les uns parlent et les autres se taisent.
Voilà, s'écria-t-il, un étrange tableau et d'étranges prisonniers.
Ils nous ressemblent , répondis-je; et d'abord, penses-tu que dans une telle situation ils aient jamais vu autre chose d'eux-mêmes et de leurs voisins que les ombres projetées par le feu sur la paroi de la caverne qui leur fait face?
Et comment? observa-t-il, s'ils sont forcés de rester la tête immobile durant toute leur vie?
Et pour les objets qui défilent, n'en est-il pas de même?
Sans contredit.

Si donc ils pouvaient s'entretenir ensemble ne penses-tu pas qu'ils prendraient pour des objets réels les ombres qu'ils verraient ?
Il y a nécessité.
Et si la paroi du fond de la prison avait un écho, chaque fois que l'un des porteurs parlerait, croiraient-ils entendre autre chose que l'ombre qui passerait devant eux?
Non, par Zeus, dit-il.
Assurément, repris-je, de tels hommes n'attribueront de réalité qu'aux ombres des objets fabriqués.
C'est de toute nécessité.

Considère maintenant ce qui leur arrivera naturellement si on les délivre de leurs chaînes et qu'on les guérisse de leur ignorance. Qu'on détache l'un de ces prisonniers, qu'on le force à se dresser immédiatement, à tourner le cou, à marcher, à lever les yeux vers la lumière : en faisant tous ces mouvements il souffrira, et l'éblouissement l'empêchera de distinguer ces objets dont tout à l'heure il voyait les ombres. Que crois-tu donc qu'il répondra si quelqu'un lui vient dire qu'il n'a vu jusqu'alors que de vains fantômes, mais qu'à présent, plus près de la réalité et tourné vers des objets plus réels, il voit plus juste? si, enfin, en lui montrant chacune des choses qui passent, on l'oblige, à force de questions, à dire ce que c'est? Ne penses-tu pas qu'il sera embarrassé, et que les ombres qu'il voyait tout à l'heure lui paraîtront plus vraies que les objets qu'on lui montre maintenant?
Beaucoup plus vraies, reconnut-il.

Et si on le force à regarder la lumière elle-même, ses yeux n'en seront-ils pas blessés? n'en fuira-t-il pas la vue pour retourner aux choses qu'il peut regarder, et ne croira-t-il pas que ces dernières sont réellement plus distinctes que celles qu'on lui montre?
Assurément.

Et si, repris-je, on l'arrache de sa caverne par force, qu'on lui fasse gravir la montée rude et escarpée, et qu'on ne le lâche pas avant de l'avoir traîné jusqu'à la lumière du soleil, ne souffrira-t-il pas vivement, et ne se plaindra-t-il pas de ces violences? Et lorsqu'il sera parvenu à la lumière pourra-t-il, les yeux tout éblouis par son éclat, distinguer une seule des choses que maintenant nous appelons vraies?
Il ne le pourra pas, répondit-il; du moins dès l'abord.
Il aura, je pense, besoin d'habitude pour voir les objets de la région supérieure. D'abord ce seront les ombres qu'il distinguera le plus facilement, puis les images des hommes et des autres objets qui se reflètent dans les eaux, ensuite les objets eux-mêmes. Après cela, il pourra, affrontant la clarté des astres et de la lune, contempler plus facilement pendant la nuit les corps célestes et le ciel lui-même, que pendant le jour le soleil et sa lumière.
Sans doute.

À la fin, j'imagine, ce sera le soleil - non ses vaines images réfléchies dans les eaux ou en quelque autre endroit - mais le soleil lui-même à sa vraie place, qu'il pourra voir et contempler tel qu'il est.
Nécessairement, dit-il.
Après cela il en viendra à conclure au sujet du soleil, que c'est lui qui fait les saisons et les années, qui gouverne tout dans le monde visible, et qui, d'une certaine manière, est la cause de tout ce qu'il voyait avec ses compagnons dans la caverne .
Évidemment, c'est à cette conclusion qu'il arrivera.
Or donc, se souvenant de sa première demeure, de la sagesse que l'on y professe, et de ceux qui y furent ses compagnons de captivité, ne crois-tu pas qu'il se réjouira du changement et plaindra ces derniers?
Si, certes.

Et s'ils se décernaient alors entre eux honneurs et louanges, s'ils avaient des récompenses pour celui qui saisissait de l’œil le plus vif le passage des ombres, qui se rappelait le mieux celles qui avaient coutume de venir les premières ou les dernières, ou de marcher ensemble, et qui par là était le plus habile à deviner leur apparition , penses-tu que notre homme fût jaloux de ces distinctions, et qu'il portât envie à ceux qui, parmi les prisonniers, sont honorés et puissants? Ou bien, comme le héros d'Homère, ne préférera-t-il pas mille fois n'être qu'un valet de charrue, au service d'un pauvre laboureur, et souffrir tout au monde plutôt que de revenir à ses anciennes illusions et de vivre comme il vivait?
Je suis de ton avis, dit-il; il préférera tout souffrir plutôt que de vivre de cette façon-là.
Imagine encore que cet homme redescende dans la caverne et aille s'asseoir à son ancienne place : n'aura-t-il pas les yeux aveuglés par les ténèbres en venant brusquement du plein soleil?
Assurément si, dit-il.

Et s'il lui faut entrer de nouveau en compétition, pour juger ces ombres, avec les prisonniers qui n'ont point quitté leurs chaînes, dans le moment où sa vue est encore confuse et avant que ses yeux se soient remis (or l'accoutumance à l'obscurité demandera un temps assez long), n'apprêtera-t-il pas à rire à ses dépens, et ne diront-ils pas qu'étant allé là-haut il en est revenu avec la vue ruinée, de sorte que ce n'est même pas la peine d'essayer d'y monter? Et si quelqu'un tente de les délier et de les conduire en haut, et qu'ils le puissent tenir en leurs mains et tuer, ne le tueront-ils pas ?
Sans aucun doute, répondit-il."
Qui voit le soleil... Qui a peur de le regarder... Qui reconnaît celui qui a vu le soleil... Qui ose chercher la lumière...

Qui regarde... Qui parle... Qui écoute...


Texte repris du blog de Gilles Bonafi

dimanche 13 novembre 2011

La dette publique, le vol organisé


Une utile piqûre de rappel  sur le fonctionnement de "notre" système bancaire.
Où l'on apprend que la dette publique est composée de puis 40 ans des intérêts accumulés. On l'avait déjà vu dans ce billet. Et puis même les hommes du sérail l'ont déjà dit (lien).

En regardant cette vidéo ayez en tête cette phrase de Henry Ford (1863-1947)
Il est une chance que les gens de la nation ne comprennent pas notre système bancaire et monétaire, parce que si tel était le cas, je crois qu'il y aurait une révolution avant demain matin.

L'impromptu de Berlin, un régal en alexandrins


Texte recommandé par Marie-Noëlle
Imaginez le décor d'un théâtre et laissez-vous aller à goûter au plaisir de ce marivaudage politique en alexandrins avec césure au sixième pied , Boileau en serait content !

L'impromptu de Berlin, un régal en alexandrins

La scène se passe dans les jardins du Château Bellevue, à Berlin. Angela von Mecklemburg
et Nicolas de Neuilly se sont discrètement éclipsés de la réception offerte par le roi de Prusse.

On entend, au loin, les accents du quatuor de Joseph Haydn.

Nicolas :
Madame, l'heure est grave : alors que Berlin danse
Athènes est en émoi et Lisbonne est en transes.
Voyez la verte Erin, voyez l'Estrémadoure
Entendez les Romains: ils appellent au secours !
Ils scrutent l'horizon, et implorent les Dieux.
Tous les coffres sont vides, et les peuples anxieux
Attendent de vous, Ma Dame, le geste généreux !
De leur accablement ils m'ont fait l'interprète :
Leur destin est scellé, à moins qu'on ne leur prête
Ce D-mark des Allemands sur lesquels vous régnez.
Cette cause est bien rude, mais laissez-moi plaider...

Angela :
Taisez-vous Nicolas ! Je crois qu'il y a méprise
Folle étais-je de croire à une douce surprise
En vous suivant ici seule et sans équipage
Je m'attendais, c'est sûr, à bien d'autres hommages !
Mais je dois déchanter, et comme c'est humiliant
De n'être courtisée que pour son seul argent !

Nicolas :
Madame, les temps sont durs, et votre coeur est grand
Vos attraits sont troublants, mais il n'est point décent
D'entrer en badinage quand notre maison brûle !
Le monde nous regarde, craignons le ridicule !
Notre Europe est malade, et vous seule pouvez
La soigner, la guérir et, qui sait ? La sauver !
Nous sommes aujourd'hui tout au bord de l'abîme
Vous n'y êtes pour rien, mais soyez magnanime !
Les Grecs ont trop triché ? Alors la belle affaire !
Qu'on les châtie un peu, mais votre main de fer
Est cruelle aux Hellènes, et nous frappe d'effroi !

Angela :
J'entends partout gronder, en Saxe, Bade ou Bavière
L'ouvrier mécontent, le patron en colère.
Ma richesse est la leur, ils ont bien travaillé.
L'or du Rhin, c'est leur sueur et leur habileté.
Et vous me demandez, avec fougue et passion
De jeter cette fortune au pied du Parthénon ?
Ce serait trop facile et ma réponse est non !

Nicolas :
On ne se grandit pas en affamant la Grèce
En oubliant Platon, Sophocle et Périclès !
Nos anciens nous regardent, et nous font le grief
D'être des épiciers et non pas de vrais chefs !
Helmut Kohl est furieux et Delors désespère.
Un seul geste suffit, et demain à Bruxelles
Desserrez, je vous prie, le noeud de l'escarcelle !

Angela :
Brisons là, je vous prie, la nuit est encore belle
Votre éloquence est grande et mon âme chancelle...
Mais si je disais oui à toutes vos demandes
Je comblerais la femme, et trahirais l'Allemande !

Et ils s'éloignent,
chacun de son côté...
Auteur inconnu

samedi 12 novembre 2011

Jean-Jacques Rousseau : "il n'existera jamais de démocratie" !


Jean-Jacques Rousseau est un philosophe des lumières (1712-1778). Il est celui qui a le plus influencé la révolution française notamment par son ouvrage phare, "Du contrat social", publié en 1762.

Dans ce traité de philosophie politique qui affirme la souveraineté du peuple comme principe fondamental, on découvre de véritables trésors, plus que jamais d'actualités, comme ce petit passage du IVème chapitre du livre III: (extraits)
Rien n'est plus dangereux que l'influence des intérêts privés dans les affaires publiques.
"Il n'a jamais existé de véritable démocratie, et il n'en existera jamais. Il est contre l'ordre naturel que le grand nombre gouverne et que le petit soit gouverné."

Le texte sur le blog de Gilles Bonafi

Une blonde en short et à moto dans la savane


Une jolie blonde au milieu des guépards... mais pas en tenue léopard.
Qui tente sa chance maintenant?   Un beau brun musclé?

vendredi 11 novembre 2011

Des cardinaux ne serrent pas la main du Pape


Il est apparu dans différents billets récents que le Vatican subit des attaques extérieures de plus en plus fermes. Je ne m'attendais néanmoins pas à voir ce genre de vidéo prise, semble-t-il, aux JMJ de Madrid, en août dernier.
On y voit un certain nombre de cardinaux ne serrant pas la main de Benoît XVI.

Vraiment très surprenant. Y aurait-il des dissensions au sein des hiérarchies vaticanes?

Détente : Un Paris imaginaire visité sous 20 cm d'eau

Ils manquent les gondoles pour se croire à Venise.
(Source)

Et pendant ce temps, dans les rues noyées de Bangkok, on chasse le crocodile (lien).

jeudi 10 novembre 2011

François 1er, un roi bien mystérieux


Une vidéo (au moins la première partie gratuite) qui montre les réalisations de Chambord et Fontainebleau par François 1er. On est bien loin des cours scolaires magistraux.
Bien plus intéressant que les assommants contes (à dormir debout!) dont on nous rebattait les oreilles, il est vraiment passionnant si vous aimez les mystères historiques (cachés).
Et si on révisait nos classiques!

Êtes-vous un orchidoclaste?


Certainement pas, je n'en doute pas une seconde. 

Alors voilà, vous allez tout savoir de cette insulte et de quelques autres passées en désuétude.

Ma préférée est nodocéphale. Je trouve cela d'un chic!  Et très facile à caser dans une conversation entre la poire et le fromage.

mercredi 9 novembre 2011

Le syndrome du larbin


Chez un individu, le syndrome du larbin est un comportement pathologique visant à prendre systématiquement la défense des classes les plus favorisées au détriment de celles dont il est issu. Ce syndrome diminue les capacités d’analyse du larbin et se traduit par un blocage psychologique l’incitant à agir préférentiellement contre ses propres intérêts au profit de ceux qui l’exploitent. (Le texte complet sur Agoravox)
Ajout du 10 novembre. Un cas pratique sur Rue89.
Aux États-Unis, ce sont les pauvres qui donnent pour réduire la dette  (lien).

Un vrai-faux mensonge


Petite minute philosophique sur les contradictions et illusions de notre mode énoncé par Eubulide, un adversaire d'Aristote. Le paradoxe du menteur.

A se prendre la tête!
 "Un homme déclare "Je mens". Si c'est vrai, c'est faux. Si c'est faux, c'est vrai."
Et si vous êtes têtu, Wikipédia ouvre ses neurones pour vous.

mardi 8 novembre 2011

Le jardin urbain révolutionnaire


Comment une famille citadine étasunienne fait pousser plus de 2,5 tonnes de fruits et légumes sur 400 m² de terrain en pleine ville. Remarquable.

Plus de détails sur leur blog ici.
Et vous apprécierez peut-être de revoir sur le même sujet les billets ici et ici.

Le G20, ça coûte cher


La participation de 3000 personnes au sommet du G-20, dans le cadre de 33 délégations des pays membres  et des organisations internationales, a coûté plus de 20 millions d’euros.  Sont attendues au sommet du G-20 à Cannes, des délégations des pays membres, des instances internationales, a indiqué le Quai d’Orsay. 3000 professionnels de la presse devront couvrir ce sommet qui a coûté 20 millions d’euros. A noter qu’au terme de ce sommet, la présidence tournante du G20, assumée pendant cette année par la France, sera confiée au Mexique.(Source)

En  plus court, cela donne POUR CHAQUE INVITE invité (j'aime bien les répétitions à ce prix là), le montant d'UNE PERSONNE AU RSA POUR UN AN.

Et dire que ce sont les "pauvres" qui coûtent!!!! Quand on voit les résultats pour des "sommets" (de platitude sans doute) surnommés G VAINS.

Calcul : Budget 20 millions/RSA à 467€ par mois/ 12 mois = 3569 personnes au RSA sur un an





lundi 7 novembre 2011

Les USA refusent de détruire les plantations de pavot en Afghanistan


"Je voudrais attirer l'attention sur une question qui reste irrésolue depuis plusieurs années: la nécessité de lutter contre la drogue afghane à toutes les étapes de sa fabrication, en commençant par la destruction des plantations. Il nous est difficile de comprendre pourquoi nos partenaires américains ne veulent pas que la Force internationale d'assistance à la sécurité en Afghanistan s'en charge", a déclaré le chef de la diplomatie russe.
[ ] la drogue tue en Russie quelque 30.000-40.000 personnes. En outre, la Russie arrive en tête des pays où la consommation d'héroïne est la plus élevée, absorbant 21% de la production mondiale.
Un intérêt stratégique et financier comme on peut le voir dans cet article décrivant la collusion du gouvernement étasunien, via la CIA, avec le trafic de drogue de ces dernières décennies, et notamment l'Afghanistan depuis l'invasion par les troupes US. On y apprend que la production en 2000 était de 3.3 tonnes et en 2003 de 3600 tonnes. Mille fois plus!
Il n'y a pas à dire, la guerre -chez les autres- est un business rentable.

Conte : le brin d'herbe


« Il était une fois un brin d’herbe. Il était totalement désespéré, tantôt congelé par le froid, tantôt inondé par les pluies, ou brûlé par le soleil, et parfois même piétiné par des centaines de grosses chaussures et de bottes. Dès lors qu’il commençait à être heureux, à s’étendre vers le ciel bleu et la chaleur du soleil en écoutant les oiseaux s’interpeller et en sentant la brise le caresser, il était tondu ou aplati et compressé contre la terre.

Un jour, ne sachant pas ce qu’il faisait, quelqu’un le coupa si court qu’il savait à peine respirer et ne pouvait certainement plus entendre le chant des oiseaux ou sentir la brise. Mais, on ne sait pas comment, quelques jours plus tard, il remarqua qu’il avait légèrement grandi et qu’il pouvait à nouveau s’étirer et voir le ciel.

Malheureusement, après quelques semaines, le soleil le brûla si fort qu’il perdit sa couleur verte et devint brun et sec. Il pensa que sa fin était proche jusqu’au moment ou la pluie tomba et qu’il put boire goulûment et s’imprégner d’humidité. Bientôt, il regagna en couleur.

Il y avait toujours quelque chose qui semblait arriver pour le blesser, ou pour le mettre en danger ; la gelée et la neige, le soleil brûlant, les gens qui marchaient, couraient ou sautaient sur lui. Il était désespéré, ça ne valait pas le coup de vivre de cette manière.

Un jour un joli papillon se posa non loin de lui. Quelque chose de magnifique émanait de ce papillon et le brin d’herbe commença à lui parler pour en arriver à lui raconter son histoire misérable.Le papillon fort sympathique, commença à lui parler. “Je peux comprendre ce que tu ressens mais je dois dire que je suis assez surpris d’entendre ton histoire. Vois tu, de ma perspective, vu d’en haut, au dessus de toi, je te regarde chaque jour. Je vois que tu es tellement flexible que la pire des tempêtes ne te casse jamais, peu importe ce qu’il t’arrive – être écrasé de façon répétitive, être gelé ou brûlé, tu te relèves toujours, lèves les yeux et t’étends vers le ciel et les nuages. Et quand le vent souffle je peux entendre ta chanson, jolie et légère.

Le brin d’herbe remercia le papillon et resta silencieux pendant longtemps. Puis, il commença à murmurer un chant joyeux – car il avait enfin réalisé que toute sa vie était un succès et non un échec.”
Auteur inconnu

dimanche 6 novembre 2011

Le Wall Street Journal parle des extra-terrestres


Il s'en passe des choses dans les médias "conventionnels"! (liens ici et ici)

Quand le vénérable et très-très sérieux WSJ fait le titre d'un de ses articles sur la reconnaissance de l'existence d'extra-terrestres sur notre planète et dans l'espace, c'est un évènement de magnitude planétaire. Remarquez, vu le sujet, on ne peut en douter.
Revenons à cet article. Il est toujours plaisant pour un blogueur, d'avoir un peu d'avance et de battre un quotidien renommé puisque nous avons déjà connaissance de la pétition en cours sur le site de la Maison-Blanche.
Donc WSJ, journal tutélaire de la Finance Mondiale, se lance à l'assaut du sujet. Voilà qui devrait aider à lever le voile sur bien des petits énormes secrets jalousement gardés jusqu'à ce jour.

Pour bien comprendre l'ampleur de cette ouverture du WSJ, il est utile de lire une analyse très détaillée de cette prise de position (lien en anglais).

L'article du WSJ et Le Monde qui relate l'affaire. Et pour terminer la réponse de la Maison Blanche. On peut s'étonner que la réponse soit donnée avant d'atteindre le seuil officiel de 25000 signatures, seuil qui avait été relevé précipitamment de 5000 signatures obtenues sans aucune difficulté.
Souhaiterait-on éteindre un feu naissant qu'on ne s'y prendrait sans doute pas autrement.

Historique des plans de Paris

Une compilation des plans de Paris depuis Lutèce. 
Une belle initiative.

samedi 5 novembre 2011

La fin de la vie et le début de la survivance (1854)


Une réflexion sage et profonde sur notre civilisation vue par un chef indien au milieu du XIXe siècle. Toujours d'une actualité brûlante surtout quand il fait la réflexion "Cette destinée est mystérieuse pour nous".
L'heure de la réponse a sonné. Qui écoute?
 
Si vous souhaitez voir ce texte avec les photos c'est ici sur Des yeux pour voir.

Réponse du Chef Seattle en 1854 au gouvernement américain qui lui proposait d'abandonner sa terre aux blancs et promettait une " réserve " pour le peuple indien.

Comment peut-on vendre ou acheter le ciel, la chaleur de la terre ? Cela nous semble étrange. Si la fraîcheur de l'air et le murmure de l'eau ne nous appartiennent pas, comment peut-on les vendre ?
Pour mon peuple, il n'y a pas un coin de cette terre qui ne soit sacré. Une aiguille de pin qui scintille, un rivage sablonneux, une brume légère, tout est saint aux yeux et dans la mémoire de ceux de mon peuple. 
La sève qui monte dans l'arbre porte en elle la mémoire des Peaux-Rouges. Les morts des Blancs oublient leur pays natal quand ils s'en vont dans les étoiles. Nos morts n'oublient jamais cette terre si belle, puisque c'est la mère du Peau-Rouge.

Nous faisons partie de la terre et elle fait partie de nous. Les fleurs qui sentent si bon sont nos sœurs, les cerfs, les chevaux, les grands aigles sont nos frères ; les crêtes rocailleuses, l'humidité des Prairies, la chaleur du corps des poneys et l'homme appartiennent à la même famille.

Ainsi, quand le grand chef blanc de Washington me fait dire qu'il veut acheter notre terre, il nous demande beaucoup...

Les rivières sont nos sœurs, elles étanchent notre soif ; ces rivières portent nos canoës et nourrissent nos enfants. Si nous vous vendons notre terre, vous devez vous rappeler tout cela et apprendre à vos enfants que les rivières sont nos sœurs et les vôtres et que, par conséquent, vous devez les traiter avec le même amour que celui donné à vos frères. 

Nous savons bien que l'homme blanc ne comprend pas notre façon de voir.

Un coin de terre, pour lui, en vaut un autre puisqu'il est un étranger qui arrive dans la nuit et tire de la terre ce dont il a besoin. La terre n'est pas sa sœur, mais son ennemie ; après tout cela, il s'en va. Il laisse la tombe de son père derrière lui et cela lui est égal !

En quelque sorte, il prive ses enfants de la terre et cela lui est égal. La tombe de son père et les droits de ses enfants sont oubliés. Il traite sa mère, la terre, et son père, le ciel, comme des choses qu'on peut acheter, piller et vendre comme des moutons ou des perles colorées. Son appétit va dévorer la terre et ne laisser qu'un désert...

L'air est précieux pour le Peau-Rouge car toutes les choses respirent de la même manière. La bête, l'arbre, l'homme, tous respirent de la même manière. 
L'homme blanc ne semble pas faire attention à l'air qu'il respire. Comme un mourant, il ne reconnaît plus les odeurs. Mais, si nous vous vendons notre terre, vous devez vous rappeler que l'air nous est infiniment précieux et que l'Esprit de l'air est le même dans toutes les choses qui vivent.

Le vent qui a donné à notre ancêtre son premier souffle reçoit aussi son dernier regard. Et si nous vendons notre terre, vous devez la garder intacte et sacrée comme un lieu où même l'homme peut aller percevoir le goût du vent et la douceur d'une prairie en fleur...

Je suis un sauvage et je ne comprends pas une autre façon de vivre. 
J'ai vu des milliers de bisons qui pourrissaient dans la prairie, laissés là par l'homme blanc qui les avait tués d'un train qui passait. 
Je suis un sauvage et je ne comprends pas comment ce cheval de fer qui fume peut être plus important que le bison que nous ne tuons que pour les besoins de notre vie.

Qu'est-ce que l'homme sans les bêtes ? Si toutes les bêtes avaient disparu, l'homme mourrait complètement solitaire, car ce qui arrive aux bêtes bientôt arrive à l'homme.

Toutes les choses sont reliées entre elles. Vous devez apprendre à vos enfants que la terre sous leurs pieds n'est autre que la cendre de nos ancêtres. Ainsi, ils respecteront la terre. 
Dites-leur aussi que la terre est riche de la vie de nos proches. 
Apprenez à vos enfants ce que nous avons appris aux nôtres : que la terre est notre mère et que tout ce qui arrive à la terre arrive aux enfants de la terre. 
Si les hommes crachent sur la terre, c'est sur eux-mêmes qu'ils crachent.

Ceci nous le savons : la terre n'appartient pas à l'homme, c'est l'homme qui appartient à la terre. Ceci nous le savons : toutes les choses sont reliées entre elles comme le sang est le lien entre les membres d'une même famille. Toutes les choses sont reliées entre elles...

Mais, pendant que nous périssons, vous allez briller, illuminés par la force de Dieu qui vous a conduits sur cette terre et qui, dans un but spécial, vous a permis de dominer le Peau-Rouge. Cette destinée est mystérieuse pour nous. 
Nous ne comprenons pas pourquoi les bisons sont tous massacrés, pourquoi les chevaux sauvages sont domestiqués, ni pourquoi les lieux les plus secrets des forêts sont lourds de l'odeur des hommes, ni pourquoi encore la vue des belles collines est gâchée par les fils qui parlent. 
Que sont devenus les fourrés profonds ? Ils ont disparu. 
Qu'est devenu le grand aigle ? Il a disparu aussi.

C'est la fin de la vie et le commencement de la survivance.


Peut-être aimerez-vous aussi revoir ce texte des anciens Hopis.