dimanche 13 mars 2011

Satan, le Maître du monde - 3


De la République. Certainement pas celle de Platon :

Page 20-21 : « […] L’affirmation la plus impérieuse de notre Politique
se manifeste dans ce que l’on nomme communément la République. Il y a
quelques siècles, en concevant un tel système politique, notre Maître a mis
ses sages notions en œuvre, mais seules celles-ci sont achevées. Ces
lamentables et exécrables humains pensent que la République est un système
politique où le pouvoir est accordé par le peuple à travers l’élection.
Laissons-les croire à cette fable et laissons-les conjecturer sur les
soi-disant potentialités qu’a l’homme d’accéder à l’harmonie
existentielle sous l’égide d’une telle structure !
Or, pour qu’elles puissent œuvrer à l’accomplissement de notre Système,
il faut que les sociétés humaines s’entredéchirent à travers des luttes
intestines. Quel terrain plus adapté, plus commode pour ces combats, qu’un
système républicain ! D’abord, une des toutes premières conditions est de
faire en sorte que les outils économiques et leurs moyens de production soient
sous notre contrôle. De toute évidence, le commerce, l’industrie,
l’agriculture, la finance et ceux qui la manipulent jouent tous les rôles
dans une République !  
Pour qu’un État évolue vers une République, il faut qu’il passe par la
démagogie qui crée le désordre et d’où résulte inévitablement le
despotisme non pas un despotisme institutionnalisé et reconnu comme tel et, de
ce fait, irresponsable, tel qu’on le constate dans le Tiers-Monde ou dans les
pays dits émergents. Mais un despotisme occulte, inconnu et imperceptible.
Très actif, il œuvre d’autant plus cyniquement qu’il est assuré de son
succès à travers toutes sortes d’agents dont la carrière et les activités
évoluent en silence. L’avantage de ce pouvoir occulte est qu’il libère
l’État du souci d’avoir à corrompre, à promouvoir ou à opter pour des
châtiments exemplaires ! […] »

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